Fin de millésime 2024 avec, cette sensation de malaise mais surtout un truc qui me turlupine. Celui de la notion d’alcool chez les jeunes, qu’ils soient de 18, de 20 ou de 24 ans. La thématique de nombreuses émissions radiophoniques de fin d’année le prouve amplement. L’animatrice Pénélope MacQuade leur offrait récemment par exemple le micro pour témoigner de leur inconfort - qu’il soit physique, moral ou encore, social.
C’est déjà bien jeune pour remettre en cause quoi que ce soit me direz-vous. N’est-ce pas là la prérogative même de la jeunesse que de tout remettre en cause ? Sans valoriser tout comportement lié à la consommation disons, « plus que festive » d’alcool – que cette consommation navigue entre les 13 % d’alcool par volume pour le vin à plus de 40 % pour le « fort » - je persiste à penser qu’il y a lacune sur l’approche, la compréhension et la perception du produit, qu’elle s’applique à ma propre génération tout comme à la leur.
Le vin, à l’image des autres distillats a une histoire, une histoire qui ne peut être ni oblitérer, ni réinterpréter ni même nier quoiqu’en disent les dévots d’un moralisme ambiant qui sape à la base le simple plaisir de boire un verre de vin.
Ce qui m’emmène à la question à dix balles : Pourquoi n’existe t’il toujours pas, lors du cursus scolaire de tout un chacun, de manuel d’apprentissage qui traite d’une meilleure compréhension des plaisirs et déplaisirs liés à la consommation d’alcool ?
La question est légitime. Et le vin n’échappe pas au débat. Dommage toutefois, pour ne pas dire consternant qu’une nouvelle génération n’accède pas justement, par manque d’apprentissage, à tout un pan de la culture du vin, qu’il soit historique, gastronomique, artistique ou humain. Une lacune au cursus scolaire qui malheureusement s’ajoute à celle traitant de la sexualité, des finances personnelles, de la laïcité ou, sujet brûlant par son actualité, d’un manuel entier surligné à gros traits considérant le comportement des hommes envers les femmes.
Il y a un truc qui se perd oui.
Dommage car l’ami vigneron a tant à raconter dans son simple verre de vin !
Une opinion sur le sujet cher ami lecteur ?