Grapillés et autres gourmands de la semaine ! (Avec incursion du côté du Mas de Daumas Gassac...)

Semaine du 30 Septembre 2024

Les derniers arrivages à la SAQ vous font de l’œil ?

Permettez que je leur tire les lièges du nez pour vous aider à mieux les circonscrire.

Qu’ils soient blancs, rosés, oranges, clairets, rouges profonds

ou toutes les couleurs de l’arc-en-ciel

Qu’ils soient bios ou pas bios

Naturels ou surnaturels,

Je vous les livre sans autres préjugés que celui qui se nourrit à même l’intégrité et l’émotion

qu’ils inspirent.

Château Lynch-Bages primeur 1986

***

Moins de 20 $

Jonty’s Ducks « Pekin Red » 2020, Avondale, Afrique du Sud (16,60 $ - 14446089)

À la trilogie de cépages bordelais s’ajoute ici 40 % de syrah qui étoffe avec passablement de charme cet assemblage des plus cohérents. Pour le dire plus directement, ce rouge bio corsé et bien étoffé offre non seulement du caractère mais s’avère à ce prix un des meilleurs achats sur le marché actuel. Un rouge juteux mais aussi sérieux qui devrait se plaire sur un sandwich au porc fumé effiloché.

(5) **1/2

Le canon

Domaine Gramenon « Vie on y est » 2023, Côtes du Rhône, France (42,25 $ - 15077473)

Il se passe des choses sur le côteau de Gramenon, dans la partie la plus septentrionale des Côtes du Rhône méridionale. La biodynamie y est reine et la vie sereine. Mais c’est surtout sous nos pieds que cela se passe, ce sous-sol dont le site web de la maison fait mention, comme si tout démarrait de là. Je le cite : « Gramenon est bâti sur des grès siliceux et coquilliers, faisant relief dans le paysage des safres sableux. Ce banc gréseux correspond à une molasse mise en place en milieu marin littoral, sous l’influence des courants de marée vers 12 millions d’années. Dans le détail, ces grès sont intercalés de silts ou d’argiles se décantant lors des étales entre les activités de flot et de jusant. Cette molasse contribue à un sous-sol massif, très diffèrent de celui sous-jacents aux safres sableux qui l’encadrent. » Voilà du concret, du solide. La suite met en scène Michèle Aubery (j’y lisait Aubry mais bon !) et son équipe,