C’était sans doute meilleur avant. Quand le raisin, cueillit à point s’acheminait au chai pour être fermenté. L’œil du vigneron comme celui de la grive gourmande prête à fondre sur le vignoble pour mieux le décimer suffisait à en évaluer la maturité, sans réfractomètre ni analyses pointues. Là, levures, enzymes, bactéries et autre joyeux cocktails encore inconnus du paysan affinaient un bouillon de culture qu’une véritable culture du vin n’avait pas, dans les cercles mondains de dégustation, encore revendiquer. Le vin se reniflait, se buvait, se pissait. Tout simplement.
Ça vous crispait les zygomatiques et vous laissait coi, aphone et titubant d’un bonheur béat tant le naturel se rattrapait ici au galop, foudroyant de vérité. Le vin n’était pas noté. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément », avançait Nicolas Boileau avant de poursuivre, un verre de vin à la main : Un vin bien vinifié parle franchement, Et les mots pour l’entendre résonnent clairement. Pourquoi en effet le noté quand c’est bon ? On notait tout au plus qu’une bouteille bue était meilleure qu’une autre pleine. Bref, plus naturel, dans l’approche comme dans le produit, et tu te transformes en saccharomyces cerevisiae prête à tout pour avoir sa dose de glucose, de lactose et de fructose !
Nous étions une petite douzaine de personnes récemment à se crisper les zygomatiques avec le Vacqueyras Montirius et plus spécifiquement son parcellaire « Le Clos » 2022 (50,25 $ - 15388917. Pourquoi diable y avait-il autant de vie dans cette bouteille ? Nous n’en demandions pas tant ! Cette vie, filon tout aussi organique et
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