
Ce 2 Juillet 2025 inscrit déjà ma 136e publication sur la plateforme de création Substack sous la bannière Du Vin dans l’Encrier. J’y avais été invité à l’époque par ma compagne Lesley Chesterman qui elle, planchait déjà (et planche toujours) sur sa tribune Lick my Plate (lesleychesterman.substack.com) où elle donne le change avec brio à celle que vous avez sous les yeux.
Suis-je heureux sur Substack ? Selon les chiffres, c’est tout près de 70 % de contenu rédactionnel de plus qui a été rédigé sur cette dernière cette année seulement par rapport aux 30 dernières années publiées à l’intérieur des pages du journal Le Devoir (Voir : https://jeanaubry.substack.com/p/cest-le-debut-dun-temps-nouveau-air). À première vue, on me croira heureux. Le (très) maigre salaire du quotidien de la rue Berri compensait-il celui – fort aléatoire – qui m’est octroyé aujourd’hui ? Par excès de franchise et pour mettre les cartes sur table, ce sont très exactement 43 % de salaire en moins – mais toujours 70 % de contenu rédactionnel en plus – qui cerne désormais ma réalité aujourd’hui. C’est dire.
Ces données ne vous sont pas livrées de ma part par simple apitoiement ni commisération car oui, pour le dire sans détours… je suis heureux ! Est-ce le cas de tous ces créateurs de contenu qui traitent sur Substack d’un nombre incalculable de sujets aussi originaux qu’instructifs qui sont dans ma situation ? J’ai cru lire entre les lignes parmi de nombreux commentaires publiés que plusieurs souhaitaient jeter la serviette par simple découragement. Tous seront unanimes à vous dire cependant que le coût d’un abonnement - même minime, allez, voire extrêmement minime – peut faire la différence.
En effet, ce petit coup de pouce salutaire à la fois rassure et conforte sur le fait que le sujet traité soit lu, apprécié et même, partagé. Cela, dans un monde éclaté où la gratuité prend désormais ses aises mais surtout où la qualité et la crédibilité de l’information sont de plus en plus misent à mal. Je n’ai rien à vous apprendre sur le sujet.
Pour le dire simplement, mon bonheur à moi se résume en un mot tout simple qui n’est pas encore (!) mis à l’index : Le mot « jouir ». Jouir de boire un bon verre de vin et de vous en parler, jouir de la liberté qui m’est offerte d’en discourir sans censure jusqu’à plus soif, jouir enfin du plaisir de vous retrouver sans vous connaître, quelques 135 fois dans une seule année. Reste à voir maintenant combien de jours peut se satisfaire l’éternité !
Santé, salubrité et bien-être social !
Post Scriptum : Parce que la vie est bien faite, la plateforme Du vin dans l’Encrier est intimement liée aux Ateliers Studio Vin où il m’est donné la possibilité de vous rencontrer en chair, en os mais surtout en esprit, cher ami lecteur. Les réservations pour la saison automne/hiver 2025/2026 sont déjà en cours. Faites vite cependant, 12 places disponibles par ateliers seulement. Pour info : lestudiovin@gmail.com
Jouir, c'est l'essentiel